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Extrait d'un journal local:
Le sinistre tueur inconnu est toujours en fuite.
Après des semaines de meurtres inexpliqués, le sinistre tueur inconnu est toujours sur les routes. Avec le peu de preuves qui ont été trouvées, un jeune garçon qui aurait survécu à l'une des attaques du tueur raconte courageusement son histoire.
« J'ai fait un cauchemar et je me suis réveillé au milieu de la nuit» dit le garçon.
« J'ai vu que, pour une raison quelconque, la fenêtre était ouverte, même si je me souvenais l'avoir fermée avant d'aller au lit. Je me suis donc levé pour la fermer une fois de plus. Ensuite, je me suis simplement glissé sous mes couvertures et j'ai essayé de me rendormir. C'est alors que j'ai eu un sentiment étrange, comme si quelqu'un me regardait. J'ai levé les yeux, et j'ai presque sauté de mon lit. Là, dans le petit rayon de lumière, éclairant entre mes rideaux, il y avait deux yeux.
Ce n'étaient pas des yeux normaux, ils étaient sombres, des yeux menaçants, bordés de noir et... qui me terrifiaient tout simplement.
C'est.. quand j'ai vu sa bouche. Un long sourire horrible qui me donnait la chair de poule. Cette silhouette se tenait là, me regardant. Finalement, après ce qui m'a semblé être une éternité, il a dit une simple phrase, mais d'une manière dont seul un fou pourrait parler. »
« Il a dit "Endors-toi". J'ai crié, c'est alors qu'il s'est précipité vers moi. Il a sortit un couteau, visant mon cœur. Il a sauté au-dessus de mon lit, j'ai tenté de le repousser : Je l'ai poussé, je l'ai frappé, j'ai roulé par terre, essayant de le faire tomber. C'est alors que mon père est arrivé, l'homme a attrapé son couteau et l'a planté dans l'épaule de mon père. Cet homme l'aurait sans doute achevé, si l'un des voisins n'avait pas alerté la police. »
«Ils se sont battus, l'homme s'est retourné et a couru dans le couloir. J'ai entendu un fracas, comme des bris de verre. Je suis sorti de ma chambre et j'ai vu que la fenêtre arrière de ma maison avait été cassée. Je me suis approché pour le voir disparaître au loin... Je peux vous dire une chose, je n'oublierai jamais ce visage. Ces yeux froids et mauvais, et ce sourire psychotique. Ils ne quitteront jamais ma tête. »
Les policiers sont toujours à la recherche de cet homme. Si vous voyez quelqu'un qui correspond à la description dans cette histoire, s'il vous plaît contactez votre service de police local.
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Jeff et sa famille venaient d'emménager dans un nouveau quartier. Son père avait obtenu une promotion au travail, ils ont donc pensé qu'il serait préférable de vivre dans un de ces nouveaux quartiers de la ville. Jeff et son frère Liu ne pouvaient se plaindre ici. Une nouvelle maison plus confortable. Comment ne pas l'aimer? Comme ils étaient en train de déballer leurs cartons, un de leurs voisins est venu les saluer.
« Bonjour » dit-elle « je suis Barbara. J'habite en face de chez vous. »
« Je voulais juste me présenter et vous présenter mon fils. » Elle se retourna pour appeler son fils. « Billy, ce sont nos nouveaux voisins. » Billy les salua et retourna jouer dans son jardin.
« Eh bien » dit la mère de Jeff, « Je suis Margaret, voici mon mari Peter et mes deux fils, Jeff et Liu. » Les deux petits saluèrent leur nouvelle voisine puis Barbara les invita à l'anniversaire de son fils. Jeff et son frère étaient sur le point de refuser lorsque leur mère leur demanda d'accepter.
Une fois rentrés dans leur nouvelle maison Jeff demanda à sa mère :
«Maman, pourquoi faut-il qu'on aille la fête de ce gamin? On ne le connaît même pas ! »
«Jeff...» dit sa mère. «...Nous venons juste d'arriver ici, nous devons nous montrer gentils et passer du temps avec nos voisins pour se faire de nouveaux amis. Maintenant vous irez à cet anniversaire c'est définitif.»
Jeff tenta de répliquer mais s'arrêta, il savait qu'il ne pouvait rien faire. Chaque fois que sa mère disait quelque chose, c'était définitif. Il se dirigea vers sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Il était allongé là à regarder son plafond quand tout à coup, il a eu un sentiment bizarre. Pas tellement une douleur, mais... quelque chose de bizarre. Il tentait de comprendre ce qui lui arrivait lorsqu'il entendit sa mère l'appeler d'en bas pour prendre ses affaires. Il se releva donc pour aller les chercher.
Le lendemain, Jeff descendit les escaliers pour prendre son petit déjeuner et se préparer pour l'école. Comme il était assis là, à manger ses céréales il eut de nouveau ce drôle de sentiment. Cette fois, c'était plus fort. Il sentit une légère douleur tout au fond de lui, qu'il ignora une fois de plus. Quand lui et Liu finir de déjeuner, ils descendirent à l'arrêt de bus. Ils étaient assis là à attendre quand tout d'un coup, un gamin sur une planche à roulettes sauta par-dessus eux, à quelques centimètres au-dessus de leurs genoux. Ils firent tous deux un bond en arrière.
« Hé, qu'est-ce...? »
Le gamin se retourna. Il saisit sa planche à roulettes à la main et se dirigea vers eux. L'enfant semblait être âgé d'environ douze ans, un an de moins que Jeff. Il portait une chemise et un jeans déchiré bleu.
« Bien, bien, bien. On dirait que nous avons de la viande fraîche. »
Soudain, deux autres enfants apparurent. L'un était très maigre et l'autre énorme.
«Eh bien, puisque vous êtes nouveaux ici, je tiens à nous présenter, là-bas c'est Keith." Jeff et Liu regardèrent le gamin maigre. Il avait un visage d'abruti.
« Et lui c'est Troy. » Ils regardèrent le gosse obèse. Tu parles d'un pot de saindoux. Ce gamin donnait l'impression de ne jamais avoir fait de sport de sa vie.
« Et moi... » déclara le premier enfant « Je suis Randy ». « Maintenant, pour tous les enfants dans ce quartier, il y a un petit prix à payer pour pouvoir prendre l'autobus, si vous voyez ce que je veux dire... » Liu se leva, prêt à frapper mais Randy avait un couteau sur lui.
«Tss, tss, tss, j'avais espéré que vous seriez plus coopératif, mais il semble que nous allons devoir utiliser la manière forte». Le gamin s'approcha de Liu et attrapa le portefeuille dans sa poche. Jeff eut ce sentiment nouveau, maintenant, il était vraiment fort, une sensation de brûlure. Il se leva, mais Liu lui fit signe de se rasseoir. Jeff l'ignora et se dirigea vers l'enfant.
« Écoute, tu vas rendre son portefeuille à mon frère tout de suite. » Randy mit le portefeuille dans sa poche puis en sortit son couteau.
« Oh? Et sinon ? Qu'est-ce que tu vas faire ? » Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Jeff le frappa au nez. Comme Randy essayait de protéger son visage, Jeff lui saisit les poignets. Randy se mit à crier et Jeff saisit le couteau de sa main. Troy et Keith se précipitèrent vers eux mais Jeff fut trop rapide. Il jeta Randy au sol. Keith tenta de l'attraper mais Jeff le poignarda dans le bras. Keith tomba à terre en hurlant. Troy, lui, tirait Randy pour le sortir de là, Jeff n'eut même pas besoin du couteau. Il le frappa juste directement dans l'estomac, Troy chuta, il vomit en se tenant le ventre. Liu ne pouvait rien faire mais regarda son frère avec étonnement.
« Pourquoi t'as fait ça Jeff ? » c'était tout ce qu'il avait pu dire.
Le bus arrivant, ils ne voulaient pas être blâmés pour tout ce qui venait de se passer, ils se mirent à courir aussi vite qu'ils le pouvaient. Liu jeta un coup d'œil en arrière pour voir le chauffeur de bus se précipiter vers Randy et les autres.
Jeff et Liu arrivèrent à l'école, ils n'osèrent rien dire sur ce qui s'était passé. Liu pensait que son frère avait fait ça pour le protéger mais Jeff savait que c'était autre chose. Quelque chose d'effrayant. Lorsqu'il avait eu ce sentiment, il réalisait combien il était puissant, l'envie de juste...blesser quelqu'un. Il n'aimait pas la façon dont les choses tournaient mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir heureux. Il tachait de ne pas trop penser à cette sensation étrange durant ses journées d'école. Même lorsqu'il rentrait chez lui, à proximité de l'arrêt de bus où il s'était battu, et sachant que maintenant il ne pourrait probablement plus prendre le bus, il se sentait heureux.
Quand il est rentré chez lui, ses parents lui on demandé comment s'était passée sa journée, il avait répondu d'une voix un peu inquiétante: «C'était une journée merveilleuse.»
Le lendemain matin, il entendit frapper à sa porte. Il descendit pour trouver deux policiers dans l'entrée, sa mère le regardait avec colère.
« Jeff, ces officiers me disent que tu as attaqué trois enfants. Que ce n'était pas un combat régulier, et qu'ils ont été poignardés. Poignardé, mon fils! » Jeff baissa les yeux, montrant à sa mère que c'était vrai.
«Maman, ce sont eux qui nous ont attaqué moi et Liu. »
« Fiston » a déclaré l'un des flics « Nous avons trouvé trois enfants, deux poignardé, le troisième ayant une ecchymose sur son ventre, et nous avons des témoins qui prouvent que vous avez fui la scène. Maintenant, qu'est-ce que cela nous dit? » Jeff savait que c'était inutile. Il ne pouvait lui dire que Liu avait été attaqué, mais il n'y avait aucune preuve que ce n'était pas eux qui avaient attaqué le premier. Ils ne pouvaient pas dire qu'ils ne fuyaient pas, parce qu'il s'agissait bien de la vérité. Donc Jeff ne pouvait pas se défendre, ni lui, ni Liu.
« Mon fils, appelle ton frère. » Mais Jeff ne pouvait pas le faire, puisque c'était lui qui avait battu ces enfants.
« Monsieur, c'est ... c'est moi. Je suis celui qui a blessé les enfants. Liu a essayé de me retenir, mais il ne pouvait m'arrêter." Le flic regarda son partenaire et tous deux hochèrent la tête.
«Eh bien gamin, il semble que l'on va devoir t'arrêter »
« Attendez! » dit Liu. Ils ont tous levé les yeux pour voir le petit garçon tenant un couteau. Les policiers ont alors sorti leurs armes et l'on mis en joue.
« C'est moi, c'est moi qui ais fait ça. J'ai des marques qui le prouvent. » Il leva ces manches pour révéler des coupures et des ecchymoses, comme lors du combat.
« Fiston, pose ce couteau » déclara l'officier. Liu lâcha son arme qui tomba au sol. Il mit ses mains en l'air et se dirigea vers les policiers.
« Nan ! C'est pas Liu, c'était moi! Je l'ai fait! » Des larmes coulaient sur le visage de Jeff.
« Huh, mon pauvre frère. Essayer de prendre tous les blâmes pour ce que j'ai fait. Eh bien, emmène-moi. » La police conduisit le petit garçon jusqu'à leur voiture de patrouille.
« Liu, dis-leur que c'était moi! Dis-leur! Que c'était moi qui ais blessé ces enfants!" La mère de Jeff posa ses mains sur ses épaules.
« Jeff, s'il te plaît, cesse de mentir. Nous savons que c'est Liu, tu peux arrêter. » Jeff regarda, impuissant, la voiture de police s'en aller avec son frère. Quelques minutes plus tard, leur père vint le rejoindre dans l'allée, en voyant le visage de Jeff, il remarqua que quelque chose n'allait pas.
« Mon fils, qu'est-ce que c'est ? » Jeff ne pouvait pas répondre. Ses cordes vocales étaient nouées à force de pleurer. Sa mère détourna les yeux et rentra dans la maison, suivit de son père, ils laissèrent Jeff pleurer dans l'allée. Après une heure ou deux il revint à la maison, voyant que ses parents étaient tous deux choqués, tristes et déçus. Il ne pouvait pas les regarder. Il ne voyait pas comment ils pouvaient penser que c'était Liu qui avait fait ça, alors que tout était de sa faute. Pour échapper à cette tourmente, il tenta de s'endormir.
Deux jours étaient passés, sans nouvelles de Liu de la part du Comité Paritaire de Discipline. Rien d'autre que la tristesse et la culpabilité. C'est ce samedi, alors que Jeff fut réveillé par sa mère, avec un visage heureux et radieux.
« Jeff, c'est le jour J » dit-elle en ouvrant les rideaux et en laissant entrer la lumière dans sa chambre.
« Qu'est-ce, qu'est-ce qu'il y a aujourd'hui? » demanda Jeff dès qu'il fut réveillé.
« Quoi ? Tu ne te souviens plus ? C'est la fête de Billy aujourd'hui. » Une fois tout à fait réveillé, il rétorqua.
« Maman, tu plaisantes, pas vrai? Ne compte pas sur moi pour aller faire la fête de ce gamin ... » Il y eut un long moment de silence.
« Jeff, nous en avons déjà parlé. Et puis je pense que cette fête pourrait illuminer un peu ces tristes jours. Maintenant va t'habiller. » La mère de Jeff sortit de la chambre et descendit pour se préparer elle même. Il peina à se lever mais finit par attraper une chemise au hasard, un jeans et descendit les escaliers. Ses parents étaient déjà prêts, sa mère en robe et son père en costume. Pourquoi n'avait-il jamais le droit de porter des déguisements pour aller à une fête ? Pensa-t-il.
« Jeff, c'est tout ce que tu vas mettre ? » lui demanda sa mère.
« C'est toujours mieux que d'en porter trop." lui répondit-il. Sa mère voulut crier mais il se cacha derrière un sourire.
« Ça suffit Jeff, on peut être trop habillé, mais le principal est de faire bonne impression." lui dit son père. Jeff grogna et retourna dans sa chambre.
« Je n'ai pas de déguisement!" a-t-il crié en bas des escaliers.
« Il suffit de choisir quelque chose. » a appelé sa mère. Il regarda donc autour de lui dans sa garde-robe pour trouver ce qu'il pourrait appeler un déguisement. Il y trouva un pantalon noir qu'il portait pour les occasions spéciales et un maillot de corps. Il ne pouvait pas trouver une chemise pour aller avec elle cependant. Il regarda autour de lui et ne trouva que des chemises rayées et à motifs. Aucune n'allait avec le pantalon. Il finit cependant par trouver un sweat à capuche blanc.
« Tu portes ça? » demandèrent-ils. Sa mère regarda sa montre. « Oh, pas le temps de changer. Rentrons. ». Ils traversèrent la rue jusqu'à la maison de Barbara. Ils frappèrent à la porte et Jeff remarqua que Barbara, tout comme ses parents, était trop habillée. Alors qu'ils entraient à l'intérieur Jeff put voir qu'il n'y avait que des adultes, pas d'enfants.
« Les enfants sont dans la cour. Jeff, que dirais-tu d'aller les voir ? » demanda Barbara.
Jeff se dirigea vers la cour pleine d'enfants. Ils couraient partout en costumes de cow-boy et se tiraient les uns sur les autres avec des fusils en plastique. On se serait cru dans un Toys R Us. Soudain, un gamin s'approcha de lui et lui offrit un chapeau et un pistolet.
« Hé. Tu veux jouer ? » lui demanda-t-il ?
« Ah, non. Je suis trop vieux pour ce genre de choses. » L'enfant le regarda avec un visage assez étonné.
« S'il te plaît? » dit le gamin.
« Bien. » finit par dire Jeff.
Il mit son chapeau et commença à faire semblant de tirer sur les enfants. Au début, il pensait que c'était totalement ridicule, mais finit par vraiment s'amuser. C'était la première fois qu'il réussissait à se sortir Liu de l'esprit. Ainsi, il joua avec les enfants pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'il entende un bruit. Un bruit bizarre, ensuite plus rien. Il fut frappé à la tête. Randy, Troy, et Keith avaient sauté par-dessus la clôture sur leurs planches à roulettes. Jeff lâcha son pistolet et perdit son chapeau. Randy regarda Jeff avec une haine brûlante.
« Salut Jeff » lui dit-il. « Il me semble que cette histoire n'est pas terminée». Jeff vit son nez meurtri. « Je pense que nous sommes quittes. Je vous ai frappé, et vous avez envoyé mon frère au CPD. »
Randy avait de la colère dans ses yeux. « Oh non, ce n'est pas encore terminé. Tu nous as eus la dernière fois mais pas aujourd'hui. »
Randy se précipita sur Jeff. Tout deux chutèrent au sol. Randy frappa de nouveau Jeff au nez, et Jeff lui attrapa la tête. Jeff poussa le garçon qui était au-dessus de lui et les deux se relevèrent. Les enfants criaient et couraient partout. Troy et Keith sortirent leurs armes hors de leurs poches.
«Personne ne nous interrompra ! » dirent-ils. Randy sorti un couteau et poignarda Jeff à l'épaule.
Jeff cria et tomba à genoux. Randy lui donna des coups de pied dans le visage mais celui-ci réussit à attraper son pied et il le tordit, faisant tomber son adversaire. Jeff se leva et se dirigea vers la porte arrière de la maison. Troy l'attrapa.
« Besoin d'aide ?» Il prit Jeff par le col et le jeta contre la porte qui s'ouvrit. Randy recommença à plusieurs reprises à lui donner des coups de pied, jusqu'à ce qu'il commence à cracher du sang.
« Allez Jeff, bats-toi ! » Il prit Jeff et le jeta dans la cuisine. Randy vit une bouteille de vodka sur le comptoir et brisa le verre sur la tête de Jeff.
« Bats-toi! » Il jeta Jeff dans le salon.
« Allez Jeff, regardez-moi! » le garçon à terre leva péniblement les yeux, le visage criblé de sang.
« Je suis celui qui a envoyé ton frère en CPD. Et tu restes là à pourrir sans rien faire! Tu devrais avoir honte! » Jeff commença à se lever.
« Oh, enfin! Tu te lèves pour te battre! » Jeff était maintenant à ses pieds, le sang et la vodka coulaient sur son visage. Encore une fois, ce sentiment étrange lui enserra la poitrine, il ne l'avait plus senti depuis un certain temps.
« Enfin. C'est toi! » dit Randy.
C'est alors que Jeff comprit. Quelque chose à l'intérieur de lui venait de s'enclencher. Son psychisme était détruit, toute pensée rationnelle s'était envolée, tout ce qu'il pouvait faire, c'était tuer. Il attrapa Randy et le poussa sur le sol. Puis prit les brides de verre brisé pour perforer le cœur du petit garçon. Les battements du cœur de Randy ralentissaient, il manquait d'air mais comme il vivait encore, Jeff s'acharna sur lui. Coup après coup, le sang jaillit du corps de Randy jusqu'au moment où il rendit son dernier souffle.
Troy et Keith cherchaient Jeff, lorsqu'ils finirent par le trouver, ils pointèrent leurs armes sur lui. Jeff vit les canons des armes pointés sur lui, il prit la fuite dans les escaliers. Mais Troy et Keith étaient à ses trousses et lui tiraient dessus. Jeff monta les escaliers, il se cacha dans la salle de bain. Il saisit le porte-serviettes et le décrocha du mur.
Lorsqu'il les vit entrer dans la salle de bain Jeff frappa Troy au visage avec le porte-serviette. Cependant Keith était plus agile que Troy, et réussit à éviter le coup. Il attrapa Jeff par le cou et le plaqua contre le mur. Le choc fit tomber la bouteille d'eau de javel qui se trouvait sur l'étagère au-dessus d'eux. Le liquide toxique leur tomba dessus, brûlant leur visage. Ils hurlèrent, Jeff s'essuya les yeux du mieux qu'il le pouvait. Il put ainsi attraper le porte-serviettes et le balança tout droit dans la tête de Keith. Son adversaire gisait là, dans une mare de sang, Jeff laissa échapper un sourire sinistre.
Keith se mit à rire à son tour
« Qu'est-ce qui est si drôle? » demanda Jeff. Keith a sorti un briquet et l'alluma. « Ce qui est drôle... » dit-il. « ...C'est que tu es couvert d'eau de javel et d'alcool. »
Les yeux de Jeff s'agrandirent lorsque Keith jeta le briquet sur lui. Les flammes dévorèrent le visage du pauvre Jeff, sa peau fondait, blanchissait. Il poussa un cri terrible, il prit feu. Il se jeta au sol pour rouler et tenter d'éteindre les flammes mais c'était inutile. Il courut dans le couloir, et tomba dans les escaliers. Les enfants et les parents qui étaient revenus dans la maison se mirent à hurler en voyant le garçon en feu, tomber sur le sol, aux portes de la mort. La dernière chose que Jeff vit fut sa mère et les autres parents essayant d'éteindre la flamme. C'est à ce moment qu'il s'évanouit.
Quand Jeff se réveilla, il vit que tout était blanc, des bandes de tissu lui entourait le visage. Il ne pouvait rien voir, mais il sentit un plâtre sur son épaule, et sur l'ensemble de son corps. Il tenta de se lever, mais une horrible douleur le parcouru. Une infirmière se précipita vers lui.
« Je ne pense pas que tu puisses sortir du lit tout de suite. » dit-elle en le remettant dans son lit. Jeff était assis là, sans rien voir, n'ayant aucune idée d'où il était. Enfin, après quelques heures, il entendit sa mère.
« Mon chéri, Comment te sens-tu ? » lui demanda-t-elle. Jeff ne pouvait pas répondre cependant, son visage était couvert, et il était incapable de parler. « Oh, chéri, j'ai d'excellentes nouvelles. Des témoins ont raconté à la police qu'ils avaient vu Randy essayer de vous attaquer. Ils ont finalement décidé de laisser Liu s'en aller. » « Il sortira d'ici demain, et puis vous deux...vous serez à nouveau ensemble. »
Durant les semaines qui suivirent, Jeff reçut régulièrement la visite de sa famille . Puis, vint le jour où ses bandages devaient être enlevés. Sa famille était là pour le voir, voir à quoi il allait pouvoir ressembler après ce terrible incident. Le médecin commença à défaire les bandages, tous étaient rivés à leur siège, attendant que la dernière bande fut enlevée.
« Ce n'était pas facile, nous avons fait de notre mieux. » déclara le médecin. Il tira rapidement sur le tissu, dévoilant enfin le visage de Jeff.
Sa mère hurla, les yeux de son père et de son frère affichaient une expression d'étonnement.
« Quoi? Qu'est-ce qui est arrivé à mon visage? » demanda Jeff. Il se précipita hors de son lit et courut vers la salle de bain. Il se regarda dans le miroir et vit la cause de leur détresse. Son visage. C'était...horrible. Ses lèvres avaient été brûlées, remplacés par une épaisse ombre rouge, une chair à vif. Sa peau avait blanchi et ses cheveux avaient pris une teinte noire des plus sombre. Lentement, il porta la main à son visage. Sa peau avait maintenant un toucher dur comme du cuir. Il se retourna vers sa famille puis de nouveau vers le miroir.
« Jeff » hésita Liu « Ce n'est pas...si mal »
« Pas si mal que ça? C'est parfait! »
Sa famille fut surprise et Jeff se mit à rire, un rire incontrôlable. Ses parents se regardèrent l'air inquiet.
« Euh ... Jeff, tu vas bien ? »
« Bien ? Je n'ai jamais été aussi heureux ! Ha ha ha ha ha Haaaaaa, regardez-moi ! Je suis magnifique ! » Il ne pouvait pas s'arrêter de rire. Il caressa de nouveau son visage en se regardant dans le miroir. Quelque chose en Jeff était né, il n'était plus le même.
« Docteur... » interpella Margaret. «Mon fils va ... bien ? vous savez...dans sa tête? »
« Oh oui, ne vous inquiétez pas, ce comportement est typique pour les patients qui ont eu de très grandes quantités d'analgésiques. Si rien ne change dans quelques semaines, ramenez-le ici, et nous lui ferons passer un test psychologique. »
« Oh merci docteur. » La mère de Jeff alla voir son fils. « Jeff, mon trésor. Il est temps d'y aller. »
Jeff détourna le regard du miroir, le visage toujours déformé d'un sourire fou. Sa mère le prit par l'épaule et il l'aida à s'habiller.
« C'est comme ça qu'il est arrivé...» avait déclaré la dame de la réception. La mère de Jeff baissa les yeux pour voir le pantalon noir et le sweat à capuche blanc que son fils portait. Ils étaient maintenant propres du sang qui les avait maculé...
Plus tard cette nuit-là, Margaret fut réveillée par un bruit venant de la salle de bain. On aurait dit que quelqu'un pleurait. Lentement, elle s'approcha pour voir de quoi il s'agissait. Lorsqu'elle regarda dans la pièce elle vit un spectacle des plus traumatisants. Son petit Jeff avait pris un couteau dans la cuisine et s'était entaillé les joues pour se dessiner un sourire.
«Jeff, qu'est-ce que tu fais?" demanda sa mère sous le choc.
Le garçon se retourna pour la regarder. « Je n'arrivais plus à sourire maman, je ne le pouvais plus, ça faisait mal. Mais maintenant, je peux sourire pour toujours ! »
Elle remarqua alors les yeux de son fils, cernés de noir.
« Jeff, tes yeux! »
« Je ne pouvais pas voir mon visage, je n'arrivais pas à le voir. J'étais fatigué et mes yeux ont commencé à se fermer... j'ai brûlé mes paupières pour que je puisse le voir maman... mon nouveau visage ! »
La mère de Jeff doucement commencé à reculer, voyant que son fils avait perdu la raison.
« Qu'est-ce qu'il y a maman ? Ne suis-je pas beau ? »
« Si, mon fils...tu l'es ! » « Laisse-moi aller chercher papa, pour qu'il puisse voir ton visage. » Elle courut dans sa chambre et secoua son mari pour le réveiller.
« Chéri, prend le fusil, nous... » Elle s'arrêta en voyant Jeff à la porte, tenant un couteau.
« Maman, tu as menti. »
C'est la dernière chose qu'ils entendirent avant que Jeff ne se précipite sur eux avec le couteau.
Liu fut également réveillé par un cri. N'ayant rien entendu d'autre il décida de fermer les yeux et essaya de se rendormir. Mais juste avant de replonger dans le sommeil, il eut le sentiment étrange que quelqu'un l'observait. Il leva les yeux, avant qu'une main ne lui couvre la bouche. Jeff leva lentement le couteau au-dessus de la tête de son frère. Liu se débattit pour essayer d'échapper à la prise de son aîné.
« Shhhhhhh... » lui dit Jeff « Endors-toi ! »
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Voici une creepypasta que j'aime particulièrement sur l'univers de my little pony (Oui vous avez bien entendu my little pony)
Je vous préviens aprés avoir lu cette creepypasta vous ne verrez plus Pinkie Pie de la même façon :
L’air était chaud, le soleil brillait, et tous les poneys de Ponyville passaient une magnifique journée.
La place du village était animée et bondée, et des poneys très occupés remplissaient les rues. Tous les habitants semblaient avoir quelque chose à faire ou un endroit à occuper. Tous, sauf Rainbow Dash ; sa place était dans le ciel. Elle filait librement dans les airs, fonçant dans un sens puis dans l’autre, secouant les cimes des arbres et coursant le vent. La pegasus bleue piqua au-dessus de la cours de l’école, au grand plaisir des poulains, puis remonta de plusieurs centaines de pieds et plongea, accélérant autant qu’elle le pouvait. Une poignée de secondes avant de heurter le sol, ses ailes se déployèrent, et elle redressa sa course vers le ciel bleu. Rainbow se sentait vivante.
Tout à coup, Dash se souvint qu’il y avait bien un endroit où elle aurait dû se trouver ; elle était supposée rencontrer Pinkie Pie moins de cinq minutes plus tard. Dash avait tellement été prise dans ses exercices qu’elle avait quasiment oubliée que Pinkie lui avait demandé de la retrouver au Sugarcube Corner à trois heures. Pinkie n’avait donné ni raison, ni emploi du temps, mais Dash savait qu’avec Pinkie, ça pouvait concerner n’importe quoi. Dash n’était pas vraiment sûre de tenir à y aller, cependant. Elle était tellement engagée dans ses cascades qu’elle pensa un instant à snober Pinkie pour continuer à voler. Mais la conscience de Dash eut le dernier mot. Elle savait que cela heurterait les sentiments de Pinkie, après tout, elle lui avait dit qu’ils allaient faire quelque chose de spécial, rien que pour elles deux. Dash reconsidéra la situation, et se dit « Pourquoi pas ? » Qu’avait-elle à perdre ? Heck, ça concernait peut-être quelque tour à jouer à quelqu’un. Pinkie avait peut-être trouvé un tas de nouvelles farces à faire aux gens, et elles s’étaient bien marrées la fois précédente. Dash écrasa le champignon pour rattraper le temps perdu, et accéléra vers son rendez-vous.
Quand Dash rentra dans le magasin, elle fut immédiatement accueillie par son hôte, qui sautait dans tous les sens d’excitation. « Yay, tu es là ! Je t’ai attendue tooooooute la journée, » dit le poney-rebondisseur.
« Désolée si je suis un peu en retard, Pinkie. Je faisais mes exercices de l’après-midi, et j’ai perdu la notion du temps, » s’excusa Dash.
Pinkie gloussa, et répondit allégrement avec un ton rassurant : « Oh, t’inquiète pas, tu es là maintenant. On n’est pas à quelques minutes près, hein ? J’ai teeeeeeellement été excitée par tous les trucs marrants que l’on va faire, que j’ai pas arrêté de sauter dans tous les sens depuis que je me suis levée ! J’veux dire, j’en ai presque oublié de respirer tellement je suis contente. »
Dash, mal à l’aise, poussa un petit rire forcé. Elle avait toujours apprécié le mode de vie amical et quelque peu exubérant mode de vie de Pinkie Pie, mais son enthousiasme excessif lui avait toujours un peu filé les jetons. Dash maintint une expression polie, cependant. Si Pinkie était si excitée, ce qu’elle avait préparé devait vraiment être génial.
« Donc, tu es prête à commencer, Rainbow Dash ? J’ai tout ce qu’il faut déjà tout prêt, » dit le poney rose.
Dash prit un instant pour se préparer mentalement. « Tu parles, Pinkie, que je suis prête ! Alors, t’as prévu quoi ? On va piéger quelqu’un ? J’en ai trouvé quelques-unes de bonnes qu’il faudra essayer. Ou p’t’être que t’as quelques cascades que tu veux que je fasse ? Ou alors… »
« FAIRE DES CUPCAKES ! », annonça joyeusement Pinkie.
« Cuisiner ? » Dash était déçue. « Pinkie, tu sais que je suis nulle à la cuisine. Tu te rappelles de la dernière fois ? »
« Oh, pas de problème. J’ai juste besoin de ton aide pour les faire. Je ferais le plus gros du travail, » expliqua Pinkie.
Dash y réfléchit pendant une seconde. « Bon, d’accord, j’pense que c’est OK. T’as besoin de moi pour quoi, exactement ? »
« Ça c’est ma Rainbow Dash ! Tiens, goûte ça. » Pinkie lui tendit un cupcake.
Dash était perplexe. « Je croyais que je devais t’aider à les préparer ? »
« C’est prévu. J’ai fait celui-là rien que pour toi avant que tu arrives. »
« C’est, euh, un test sur le gout, ou un truc du genre ?
« En quelque sorte, » dit Pinkie.
Dash haussa les épaules et enfourna la patisserie dans sa bouche. Elle la mâcha un peu, puis avala. Pas mauvais.
« Ok, et maintenant ? », demanda Dash.
« Maintenant, » l’informa Pinkie, « Tu dors. »
Surprise, Dash ouvrit la bouche, mais se sentit soudain étourdie. Une vague de vertige l’emporta, le monde tourna autour d’elle, et la seconde suivante elle s’effondra sur le plancher.
Lorsque Dash recouvrit connaissance, elle se trouvait dans une salle sombre. Elle tenta de secouer la tête, mais se rendit compte qu’une bande de cuir la tenait fermement en place. Elle se débattit pour bouger, mais les attaches autour de son torse et de ses membres la collaient à un billot formé de planches robustes, qui lui écartaient largement les pattes. Ses ailes étaient les seules choses qui n’étaient pas ligotées, et elles battirent frénétiquement alors qu’elle se démenait pour s’échapper. Alors qu’elle luttait, Pinkie sauta soudain dans sa ligne de vision.
« Génial, tu es réveillée. Maintenant, on peut commencer, » déclara Pinkie joyeusement. Elle sauta dans l’ombre, et en revint rapidement, poussant un petit chariot recouvert d’un tissu.
« Pinkie, j’peux savoir ce qui s’passe ? J’croyais que je devais t’aider à faire des cupcakes. »
« C’est ce que tu fais. Tu vas voir. J’étais à court de l’ingrédient spécial, et tu vas m’aider à m’en procurer. »
« L’ingrédient spécial ? » Dash respirait maintenant bruyamment, et commençait à paniquer. « Quel ingrédient spécial ? »
Pinkie gloussa, et répondit. « Toi, patate ! »
Les yeux de Dash s’écarquillèrent, sa face fondit de peur. Puis elle commença à rire, et dit, avec une voix hystérique, « Woo, okay, là tu m’as eu Pinkie Pie. J’veux dire, arriver à me faire croire que tu vas me transformer en cupcake ? J’dois avouer, c’est la meilleure blague que j’ai jamais vue. T’as gagnée, t’es la meilleure. »
Pinkie continua de glousser. « Aw, merci Dash. Mais je n’ai fait aucune farce aujourd’hui, donc je peux pas accepter tes éloges. »
Dash se débattit encore. « Allez, Pinkie, c’est plus marrant, là. »
« Alors pourquoi ris-tu ? » Avant que Dash puisse répondre, Pinkie attrapa le tissu, et l’ôta du chariot. Sur le plateau en inox se trouvaient divers outils médicaux et couteaux acérés, organisés avec soin et terriblement aiguisés, ainsi qu’une large sacoche de médecin.
Dash était maintenant totalement paniquée. Elle commençait à hyperventiller. Son esprit fusa, alors qu’elle tentait de raisonner le poney rose. « Tu peux pas faire ça, Pinkie ! Je suis ton amie ! »
« Je sais, et c’est pour ça que je suis si contente que tu sois là. On va partager tes derniers moments ensemble, juste toi et moi ! » Pinkie sautillait de nouveau.
« Mais, les autres poneys vont se demander où je suis. Quand les nuages vont s’amasser, ils vont me chercher, et alors ils découvriront ce que tu as fait, » Dash cria en désespoir de cause.
« Oh, Dash », dit Pinkie, « Ne t’inquiète pas pour ça, il y a plein de pegasi (ndtr : mot grec : un pegasus, des pegasi)
pour s’occuper des quelques nuages. Et, par ailleurs, personne ne découvrira jamais la vérité. Je veux dire, à ton avis, depuis combien de temps je fais ce genre de trucs ? » Et avec cette annonce de mauvaise augure, les lumières s’allumèrent soudain, révélant le reste de la pièce.
« Oh non. » Dash frissonna d’horreur face à sa vision qui s’offrait à elle. La salle était décorée avec un goût Pinkieste typique mais corrompu. Des banderoles colorées d’entrailles séchées se balançaient au plafond, des crânes de toutes les tailles, et peints de couleurs vives, étaient attachés aux murs, et des organes pastels remplis d’hélium étaient accrochés aux dossiers des chaises. Les tables et les meubles étaient fabriqués à partir des os et de la chair préservée des poneys précédents. Dash grinça des dents lorsqu’elle vit la pièce centrale de la table près d’elle. Les têtes de quatre poulains, leurs yeux fermés comme s’ils dormaient, portaient des chapeaux de fête cousus à partir de leur propre peau. Avec un frisson de terreur, Dash reconnu l’un d’entre eux comme une des camarades de classes d’AppleBloom, Twist. Les yeux de Dash allaient et venaient dans la salle avant de tomber sur une bannière qui pendait à des chevrons. Fabriquée à partir de plusieurs peau de poney tannées, les mots ‘La vie est une fête éternelle’ étaient gribouillés dessus dans un rouge sanglant.
L’attention de Dash fut ensuite attirée par un serpentin déployé qui chatouillant ses naseaux. Elle resta bouche bée devant Pinkie Pie, qui se tenait debout juste devant elle. Le party pony portait une veste composée de peaux séchées, emblasonnée avec des cuties marks. Sur son dos s’agitaient six ailes de pegasi, toutes d’une couleur différente. Alors que le poney sautait d’excitation, son collier de cornes de licorne cliqueta bruyamment.
« Tu aimes ? » Demanda Pinkie. « Je l’ai faite moi-même ! »
Désespérément, Dash supplia le poney souriant devant elle. « Pinkie, s’il te plait, je suis désolée si je t’ai fait qui que ce soit. Je le pensais pas. Je t’en supplie, laisse-moi partir. Je te promet que je ne dirais rien à personne. »
« Oh, Dash, mais tu n’as rien fait du tout. C’est juste que ton numéro est sorti, et que, voilà, je ne créé pas les règles. On ne peut plus faire demi-tour maintenant. »
Dash s’effondra en sanglot. Comment cela avait-il pu arriver ?
« Awww, sois pas triste Dash, » dit Pinkie. « Regarde, ça va te remonter le moral. Je t’ai amené une amie ! »
Pinkie sortit de nulle part un crâne peint dans un bleu et jaune criard. Il était de la taille de celui d’un poney, mais avait une particularité qui ne trompait pas : un bec.
Dash haleta sous le choc. « C’est… c’est pas… c’est pas … ? »
« Hey Dash, on va traîner ensemble ? Ces poneys sont naaaaaazes. Nuls, nazes, paumés ! » Pinkie imita. « Je l’ai attrapée juste avant qu’elle ne quitte la ville. Tu te rappelles quand j’ai quitté la fête pendant environ vingt minutes ? J’avais pas assez de temps pour m’amuser avec elle, bien entendu, j’ai dû attendre la fin de la fête pour ça. Mais crois-moi, ça valait le coup ! Ne serait-ce que pour la saveur. Les griffons ont le gout de deux animaux en même temps, c’est incroyable. Je sais qu’elle n’avait pas un numéro comme tout le monde à Ponyville, mais on n’a pas tous les jours un griffon sous le sabot ! J’aurai dû lui demander d’où elle venait, pour que je puisse en trouver d’autres, mais j’ai oublié. J’t’avouerais bien, par contre, qu’elle s’est sacrément débattue. Elle a tenu un long moment, j’me suis bien amusée. Quelle chance de pouvoir jouer avec quelqu’un qui n’était pas un poney, j’ai pu essayer plein de nouveaux trucs. C’est dommage qu’elle ait eut une langue si acérée. Elle disait tellement de choses méchantes que j’ai dû la lui couper. Tu sais, Rainbow Dash, un méchant langage trahit une méchante personne. »
Dash n’avait rien à rajouter. Elle se contenta de sangloter et de tendre ses liens une fois encore.
« Bon » dit Pinkie avec un air de finalité, « assez de rétrospections. C’est l’heure de commencer. »
Posant le crâne de Gilda, le poney rose attrapa un scalpel dans la fourche de ses sabots et s’approcha du flanc droit de Dash. Sans autre figure de style, Pinkie planta la lame à environ un pouce de la cutie mark, et commença à faire une coupe circulaire autour. Dash hurla de douleur et essaya désespérément de se détacher, mais les sangles la tenaient fermement. Achevant l’incision, Pinkie attrapa un couteau à dépecer sur le plateau. Fronçant ses sourcils de concentration, elle le fit glisser sous la peau de Dash et détacha le cuir du muscle. Dash serra les dents alors qu’elle regardait, les yeux pleins de larmes, sa chair se défaire. Puis, Pinkie se déplaça vers l’autre côté, et répéta le processus sur le flanc gauche. Une fois qu’elle eut fini, Pinkie leva les deux cuties marks devant son amie, et commença à les secouer comme des pompons. Dash se contenta de gémir. Ses cuisses la brûlaient comme jamais elles ne l’avaient brûlée.
Posant les morceaux de peau, Pinkie sélectionna un large couteau de boucher, et se plaça derrière la pegasus azure. « J’espère que ça ne te dérange pas, mais je crois que tes ailes sont prêtes à voler de leurs propres ailes, » rit Pinkie. (ndtr : Le calembour original est intraduisible)
Elle attrapa l’aile droite de Dash, et joua avec pendant quelques secondes, la tirant en arrière de telle sorte que la douleur aigue fasse ressurgir le feu sur ses flancs. Plus, déployant l’aile, Pinkie planta la lame à sa base. Instantanément, Dash hurla et secoua son appendice. Le mouvement repoussa Pinkie, et la fit manquer sa cible. Elle essaya de toucher la marque une fois encore mais la rata, et traça une large entaille sur le dos de Dash.
« Dash, si tu n’arretes pas de bouger, je n’arriverais pas à viser, » gronda Pinkie alors que son amie hurlait.
Pinkie donna un autre coup, et toucha sa cible. Elle frappa encore et encore. Du sang giclait dans les airs, mais Pinkie réalisa que ça ne la menait nulle part. La lame n’arrivait pas en entamer l’os.
« Hmm, je pense que j’ai oublié de l’affuter. Je vais essayer quelque chose d’autre, » constata Pinkie d’un ton détaché, tandis qu’elle balançait le couteau par-dessus son épaule, plantant la lame dans la table. A travers le voile de la douleur et des larmes, Dash entendit le son d’une boite métallique s’ouvrir et se refermer.
« Je l’ai ! Dis, Dash, tu sais pourquoi ils appellent ça une scie à métaux ? Ça ne coupe pas que les métaux. Ca coupe tout. J’comprends pas. » (ndtr : La blague originale est intraduisible)
Pinkie plaça l’outil sur la chair déchiquetée par le dernier essai. Se tenant debout sur ses jambes arrière, elle commença à scier avec ses pattes avant. La lame glissa sans aucune résistance à travers la peau et l’os. La sensation des dents irrégulières qui mordaient sa chair donnèrent la nausée à Dash. Elle regarda, paralysée, son aile se détacher et atterrir dans un bruit mou sur la table. Pinkie se déplaça vers l’autre aile, et commença à scier. Dash ne se débâtit même pas cette fois, elle avait cessé d’essayé de se battre et son concentrait à la place à ravaler ses sanglots et cris d’agonie. Soudain, le sciage s’interrompit. Pinkie n’en était qu’à mi-chemin, l’aile retenue uniquement par une lamelle.
« Hey Dash », Pinkie pépia. « Réflexe ! »
Tout à coup, Pinkie tira brusquement sur l’aile aussi fort qu’elle le pouvait. L’os céda, mais la peau du poney bleue tint bon, avant de se déchirer. La traction arracha une longue bande de chair tout le long du dos de Dash, jusqu’à sa croupe. Son corps de cabra face au traumatisme inattendu. Alors que son pelvis se contractait, Dash sentit un écoulement chaud le long de ses jambes, et sa longue, infinie mélodie d’agonie emplit la salle. Incapable de reprendre son souffle, elle s’évanouit.
Dash se réveilla en sursaut. L’odeur de son urine attaquait ses naseaux remplis de mucus. Tandis que sa vision se balançait vers la mise au point, elle vit une Pinkie Pie très boudeuse retirer une large seringue d’adrénaline de son torse.
Frappant le sol de ses sabots, la Pinkie frustrée fustigea sa victime impuissante.
« Personne ne t’a jamais enseigné les bonnes manières ? C’est très impoli de s’endormir lorsque quelqu’un vous invite à passer du temps avec lui. Qu’est-ce que tu dirais si je venais chez toi et me mettais à dormir ? ‘Oh, je suis désolé Dash, tu es tellement ennuyante que je crois que je vais faire la sieste.’ Tu crois vraiment que ça m’amuse de devoir faire ça toute seule ? Je t’ai dit à quel point j’étais excitée quand je me suis rendue compte que tu étais la suivante. J’étais si excitée d’avoir un ami avec moi pendant que je travaillais. Mais noooooooooon ! Il a fallu que tu sois si inconsidérée. Tu sais, je pensais que tu étais résistante. Je pensais que tu pourrais supporter n’importe quoi. J’ai déjà vu des poulains être plus résistant que toi ! Est-ce que je dois te dorloter comme un bébé ? Hein ? C’est comme ça que tu veux que je me souvienne de toi, comme un bébé ?
Tandis que Pinkie s’arrêtait pour reprendre son souffle, Dash cligna des yeux et sanglota doucement. Son dos était à l’agonie, les côtés étaient en feu, et il y avait une douleur intense dans une de ses jambes. Tandis qu’elle clignait des yeux encore une fois, elle vit Pinkie fourrer quelque chose de rouge dans sa bouche et commençait à la mâcher. Remarquant le regard de Dash, Pinkie se hâta d’avaler le morceau.
« Quoi ? » demanda Pinkie. « Oh, ça ? » Elle attrapa un autre bout. « Eh bien, pendant que TU étais endormie, j’ai perdu ma patience, et je me suis fait un petit échantillonnage. Je l’ai pris de ta jambe, et t’as pas mauvais gout. T’en veux ? »
Sans attendre une réponse, Pinkie enfonça le morceau de viande dans la gueule du pegasus révolté. Dash le recrachât aussitôt. Pinkie fronça les sourcils, et ramassa le bout de chair. « Si tu n’en voulais pas, il suffisait de me le dire. » Elle contempla le morceau, et l’enfourna d’un seul coup. « C’est pas comme si tu n’avais jamais mangé de mes cupcakes auparavant. »
L’avalant, Pinkie tourna son attention vers un petit récipient sur le chariot. Elle ôta le couvercle, révélant des charbons ardents. Sur le dessus étaient posés plusieurs larges clous. Tandis que l’adrénaline remplissait ses veines, Dash commença à paniquer à nouveau. Attrapant la boite, Pinkie marcha jusqu’au côté gauche de Dash. Tenant des pinces entre ses dents, Pinkie saisit un clou avec prudence, et le positionna à la jonction entre le sabot et la jambe avant de sa victime. Puis, elle attrapa un marteau et visa avec précaution.
« Non Pinkie ! », Dash cria. « NON ! NON!”
Le marteau retomba, et le clou transperça la peau de Dash. La brulure du fer à blanc était simplement trop. Dash hurla, tandis qu’elle se débattait et se jetait contre les entraves, faisant sa peau à vif se déchirer et se détacher. Pinkie tenta d’aligner un autre clou, mais ne parvint pas à viser, et poussa un grognement frustré. Lorsque Pinkie releva le marteau pour frapper au jugé, Dash éclata en sanglot et en suppliques.
« JE T’EN SUPPLIE ARRETE ! ARRETE, S’IL TE PLAIT ARRETE ! »
Pinkie roula des yeux. Posant le marteau et les pinces, elle se plaça en face de son amie et fixa pensivement la pegasus brisée. Gilda n’avait même pas crié autant lorsqu’elle avait eu un parasprite vivant enfoncé dans sa gorge. Pinkie réfléchit pendant une minute à ce qu’elle allait faire par la suite, puis eut soudain une étincelle d’inspiration.
Tournant une roue sur le billot, Pinkie allongea Dash sur le dos, puis se déplaça vers les jambes arrière de Dash, emmenant le récipient avec elle. Attrapant ses outils, elle planta une pique de métal brulant directement dans le dessous du sabot de Dash. Tandis qu’elle hurlait de douleur, Pinkie fit le tour, et planta un second clou dans l’autre sabot. Puis, Pinkie retourna à son chariot, et en sortie une énorme batterie et un contrôleur, qu’elle traîna jusqu’à son établit de travail. Elle accrocha les fils de cuivre entre le terminal et les clous plantés dans les sabots de Dash, puis lui donna un clin d’œil et poussa un bouton.
L’électricité rugit en traversant le corps de Dash. Le poney azure réagit instantanément ; son corps se cabra, et ses muscles claquèrent en se tendant. Les hanches de Dash décollèrent vers le plafond, ses yeux se révulsèrent, et elle poussa un profond cri déchirant. Pinkie gloussa et dansa sur place, puis augmenta l’intensité du courant. Dash convulsait de manière incontrôlable, et sa vessie se vida une fois de plus.
Après environ cinq minutes, Pinkie coupa le courant. Les volutes de vapeur s’élevaient de la fourrure brulée autour des sabots de Dash, et l’endroit empestait la viande cuite et l’émail brulé. Pinkie retourna Dash une fois encore et tenta de ramener le poney délirant et bavant à la réalité.
« Dash ? Dash ! Rainbow Dash, réveille-toi !”. Dash gémit et réussit à donner un faible signe de vie. Pinkie étudia son œuvre, puis ouvrit son sac de médecin et en sortit une large seringue. « Très bien, c’est l’heure du dernier round. »
L’attention de Dash se concentra confusément sur l’aiguille, ce que Pinkie prit comme une question informulée.
« C’est un petit quelque chose pour ôter la douleur, » Pinkie informa Dash tandis qu’elle s’approchait du dos ruiné de sa victime. Dash flancha lorsque Pinkie planta l’aiguille dans la partie inférieure de la colonne vertébrale du poney bleue. Se déplaçant en face de son amie une fois encore, Pinkie se pencha et développa.
« Dans quelques minutes, tu ne sentiras plus rien en dessous de ta cage thoracique. Comme ça, tu pourras rester consciente pour voir le découpage. »
Dash recommença à pleurer. « Pinkie ? », dit-elle dans un sanglot.
« Ouais ? »
« Je veux rentrer chez moi, » sanglota-t-elle.
« Ouais, je peux comprendre ça, » répondit le poney. « Parfois, je voudrais simplement m’arrêter, juste dire ‘J’en ai fini avec ces trucs’, et retourner me coucher. Mais tu sais quoi ? On ne peut pas échapper à ses responsabilités. Tu dois prendre sur toi, et affronter les difficultés la tête haute. Y’a que comme ça que tu avanceras dans la vie. »
Dash secoua la tête et pleura.
Les minutes passèrent tandis que la drogue commençait à prendre effet. Finalement, Dash fut complètement insensible de son torse à ses flancs. A ce moment-là, Pinkie s’approcha avec un scalpel. Souriante, elle jeta un œil à Dash, et fit une longue entaille horizontale au travers du pelvis du pegasus, juste au-dessus de son entre-jambe. Se déplaçant plus haut sur le corps de Dash, Pinkie fit une incision similaire au niveau de ses cotes. Finalement, elle fit une longue coupe verticale le long du ventre de Dash, rejoignant les deux premières.
« On dirait que je viens de mettre les points sur les I ! » gloussa Pinkie Pie.
Avec un bruit humide et gluant, les pans de peau s’ouvrirent. La vue de ses propres organes et l’absence totale de sensation entraina une accélération du rythme respiratoire de Dash. Pinkie ouvrit délicatement le sac abdominal de Dash, et l’ôta, puis attrapa son intestin grêle. Alors qu’elle séparait l’organe du reste du système digestif, et le sortait de la nouvelle cavité, Pinkie devint plus joviale. Riante tandis qu’elle charcutait son amie, Pinkie commença à faire des blagues. Dash, se sentant de plus en plus faible à cause de la nouvelle source d’hémorragie, essaya désespérément de se couper de la comédie macabre.
« Regarde, je suis Rarity ! », rit Pinkie, enroula l’intestin autour de son cou et envoyant du sang dans toutes les directions. « Cette nouvelle écharpe est maaaaaagnifique, n’est-ce pas ? »
Replongeant à l’intérieur, elle glissa le petit intestin à l’extérieur. Le vidant de ses excréments, Pinkie passa l’organe gluant entre ses dents et le tira d’avant en arrière. « Les dentistes disent qu’il faut se brosser les dents tous les jours, Dash. »
Dash n’était plus que vaguement consciente de ce qui se passait. Le choc la faisait glisser, lentement mais surement. Déçue, Pinkie replongea dans les entrailles du poney bleue, retourna à sa routine.
« Aw, pars pas tout de suite, Dash. » Pinkie commença à extraire ce qui restait des organes de Dash, s’arrêtant après chaque extraction. « Je sais que rein ne t’avait préparé à intestin pareil, mais fait contre mauvaise fortune bon cœur, et ramasse ton estomac et tes tripes. Vessie tu ne mets pas du tien, nous ne poumons pas faire des trucs plus marrants par la suite. Ces blagues sont de pire en pire, tu ne trouves pas ? Pourtant, je les fais en toute bonne foie ! »
Pinkie plaça les morceaux détachés dans un seau, gardant le dernier un peu plus longtemps. « Ooo, une cornemuse ! », dit-elle, plaçant l’extrémité de l’œsophage de Dash dans sa bouche, et l’estomac sous son aisselle. Elle le pressa, et un jet d’acide toucha sa langue. « Ewww ! Oh, regarde, y’a ton cupcake, Dash ! »
Dash n’entendit pas sa persécutrice. Elle avait perdu connaissance plusieurs minutes auparavant. Pinkie, encore insatisfaite, envoya une nouvelle dose d’adrénaline à Dash. Elle se réveilla pour la dernière fois, son cœur battant la chamade. Du sang chaud coulait à flot depuis le trou dans son torse dans de grandes giclées. Elle n’en avait plus pour longtemps.
Pinkie tourna Dash sur son dos une fois encore et enfourcha le torse du poney bleue, scalpel prêt à l’emploi.
« T’sais, Rainbow Dash, je suis déçue. J’aurai pensé que tu aurais duré plus longtemps. Je voulais vraiment passer plus de temps avec toi avant d’en arriver là. Mais je pense que c’est ma faute, j’aurai dû y aller plus doucement. Enfin bon. J’ai été ravie de faire ta connaissance, Dash ! »
La lame s’enfonça dans la gorge bleue, et remonta jusqu’à la joue de Dash. Redescendant, le scalpel de Pinkie fit ensuite le tour de son cou. La dernière chose que sentit Rainbow Dash fut sa peau être arrachée de son crâne, et le métal de la lame ripper sur des dents.
Puis, elle fut partie.
Pinkie Pie s’admira dans le miroir. Elle avait vraiment fait un bon travail, conservant même les paupières. Elle cligna des yeux, et Dash fit de même. Pinkie sourit.
Mais, quand même, elle était triste que son amie soit maintenant partie. Dash n’avait duré que cinquante minutes, beaucoup moins que ce que Pinkie avait espéré. Elle jeta un œil vers le cadavre pendant au milieu de la pièce, ce qui restait des fluides corporels de son amie coulant dans une bassine. Ouaip, Rainbow Dash, c’était fini.
Tandis qu’elle regardait, Pinkie pencha sa tête. Elle réalisa qu’il n’y avait en définitive pas trop de dégâts sur le cadavre. « En fait, » le poney rose songea, « Je crois… » Et une idée explosa dans sa tête. Elle était douée en couture et elle avait toutes les pièces, tout ce qu’elle avait à faire était de les remettre ensemble. Ouais, il lui suffisait de mettre quelque rembourrage et bingo, elle aurait sa Rainbow Dash pour l’éternité. En fait, pensa Pinkie, c’était ce qu’elle ferait pour tous ses meilleurs amis, lorsque leur numéro sortirait. Elle était si excitée, qu’elle se précipita près du cadavre avec son couteau à dépecer. Les cupcakes pouvaient attendre ; Pinkie Pie avait une amie à faire.
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